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Huit étaient encore mineurs en 2016, lorsqu’ils ont été arrêtés pour un viol en réunion dans une cave à Noisy-le-Sec. Trois autres victimes ont depuis été identifiées, au cours de l’instruction.

 
Par Carole Sterlé
LE PARISIEN
Le 6 mai 2019
Photo: Google Street view

 
Comment des lycéens perçus comme des « gamins corrects » dans leur club de sport, sans casier pour la plupart, dont un jeune footballeur à l’avenir prometteur, peuvent-ils se retrouver dans un box de cour d’assises pour des viols collectifs ?

 

La question sera posée à partir de ce mardi, pour un procès qui se tiendra à huis clos à Bobigny, puisque huit des accusés étaient encore mineurs en septembre 2016. Le 15 septembre, une adolescente en état de choc s’était confiée à une riveraine.

 

Attirée dans une cave

 

Cette jeune fille était venue retrouver son ancien petit ami, à la demande de ce dernier. En repartant chez elle, à l’arrêt de bus, elle s’était fait voler son téléphone par d’autres. Un motif fallacieux pour l’attirer dans une cave de l’allée Mansart, où dix jeunes hommes au moins auraient abusé d’elle. Certains étaient en tenue de foot, prêts pour leur entraînement, et c’est sur le terrain voisin que les premières arrestations ont eu lieu.

 

Plusieurs victimes

 

La victime en a reconnu sept. Mais les enquêteurs de la Sûreté territoriale ont continué leurs recherches, dans les clubs de foot des environs et des lycées du coin, pour aboutir à onze placements en détention provisoire les mois qui ont suivi.

 

Ce n’était pas le seul rebondissement. Les policiers ont aussi découvert d’autres victimes, de faits similaires, des rapports jamais protégés, impliquant pour partie les mêmes suspects.

 

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